Page:Moselli - Le Messager de la planète, 1924.djvu/24

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pas une seule fois sur la surface unie et fuyante de la sphère.

— C’est un Martien ! fit Ottar Wallens.

— Ou un Vénusien ! observa Densmold.

Quel qu’il fût, l’être allait les rejoindre.

Étant arrivé entre eux, il étendit le bras, les toucha, les palpa. Ils tressaillirent : les mains de l’étrange individu étaient véritablement brûlantes ! À leur contact, les savants ressentaient une bizarre sensation de réconfort et de légèreté. On eût dit que ces mains produisaient un bienfaisant courant qui donnait force et vigueur !

Se retournant, l’être se baissa, et, sur la paroi de glace de l’entonnoir, dessina plusieurs figures géométriques, d’abord toutes simples, puis plus compliquées, des hélices, des ellipses, des courbes sinusoïdales… Il s’arrêta enfin et attendit.

Olaf Densmold, à l’aide de son couteau à glace, traça à son tour d’autres figures de géométrie transcendante.

L’être dut en comprendre fort bien le sens ; il en démontra aussitôt les rapports au moyen de nouvelles figures.

Et, content sans doute d’être ainsi entré en communication avec les deux Terriens, il leur fit signe de le suivre, gravit le flanc de son étrange appareil, et disparut à l’intérieur.

Ottar Wallens et Olaf Densmold, dont l’effa-