Page:Moselli - Le Messager de la planète, 1924.djvu/31

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écoutait, elles représentent sans doute le rapport des choses, de toutes choses !…

» Le monde n’est qu’un ensemble de vibrations, Wallens, vous le savez ; les plus lentes sont sonores, puis lumineuses… Son, lumière, matière ne sont que des vibrations dont l’intensité seule diffère…

» Celles que nous entendons représentent — je le devine ! — tous les états de la matière, solide, liquide, gazeux, sonore, lumineux, électrique… Le grand secret est devant nous, et cet homme… cet être le connaît ! Regardez !…

Sur la boule noire, des ombres se distinguaient.

Un éclair violet, éblouissant, apparut :

Vibrations lumineuses ! murmura l’astronome. Une sorte de gong, semi-sphérique, se silhouetta : les deux savants le virent vibrer, cependant que les ondes sonores émises par le coffre retentissaient, plus lentes…

Il n’y avait pas à s’y tromper : l’être extraordinaire essayait de faire connaître aux hommes les différentes longueurs d’ondes lumineuses et sonores.

Il épiait sans doute sur leur visage l’effet de sa démonstration. Mais comprenait-il l’expression humaine ?