Page:Moselli - Le Messager de la planète, 1924.djvu/33

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rions, tout cela est perdu ! coupa Densmold.

Un sifflement léger s’entendit.

L’être, qui s’était placé au-dessous de l’ouverture de la sphère, s’éleva lentement, tout droit, comme entraîné par un ballon. Sous lui, les deux hommes crurent distinguer une ombre, l’ombre d’un cylindre sur lequel il se serait posé.

L’être, ayant atteint le rebord de l’ouverture, l’escalada maladroitement et disparut au-dehors.

Ses bras se montrèrent par le trou et firent comprendre aux deux hommes de se placer comme il venait de le faire, sous l’ouverture.

Wallens, dont l’esprit était plus vif que celui de son compagnon, devina le premier ce qui lui était demandé.

Il se sentit, immédiatement, soulevé, comme par le plancher d’un ascenseur.

Et, pourtant, ses pieds ne reposaient sur rien de visible.

Ayant escaladé le rebord de l’ouverture, il se mit debout sur la sphère, au côté de l’être mystérieux. Densmold le rejoignit peu après.

L’être, aussitôt, indiqua, de sa main étendue, les quatre points cardinaux. Il montra le Soleil, autour duquel sa main décrivit une sorte d’orbite.