Page:Moselly - Terres lorraines, 1907.djvu/308

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beaux enfants courent sur le pont, leurs rires frais montant dans tout ce silence.

Le vieux pêcheur s’est levé, les bras tendus dans un geste d’appel, mais déjà le chaland s’évanouit, devient une chose imprécise, pénètre dans le mur de brumes, et semble rentrer dans le monde mystérieux, d’où il est sorti.

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On entendit au loin, très loin, tout au fond du val, le son rauque de la trompe, qu’on emploie d’habitude, à bord des chalands, pour prévenir l’éclusier de la station prochaine.