Page:Motte - Celide - vol 1.djvu/126

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venant à elle, &retirant avec précipitation ſa main, qu’elle apperçut entre celles du Marquis, & qu’elle n’avait pas remarquée juſqu’à lors ; — ce que vous me dites, lui répondit-elle, eſt pour moi ſi enigmatique que je ne puis y répondre : — & elle ſut ſe ranger auprès du Comte, qui les regardait en ſe taiſant. — Vous ne m’entendez pas, s’écria le Marquis ! Ah ! Mademoiſelle, en vous diſant, que j’eſpere d’être un jour heureux ; n’eſt-ce pas vous dire, que votre reſpectable pere conſent d’être le mien, en me faiſant l’honneur, de me permettre, d’aſpirer à la main de l’adorable Célide, ſans laquelle je ne peux jamais l’être.