Aller au contenu

Page:Motte - Celide - vol 1.djvu/135

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

Le Comte n’était pas ſatisfait de l’amour du Marquis pour Célide, par les obſtacles qu’il prévoyait que le Duc de Bliville mettrait à celui du Marquis ; & par les chagrins dont il préſageait que ſa fille ſerait accablée : quant à elle, elle ne pouvait ſe défendre de quelque joie, en voyant la violente paſſion du Marquis ; & l’eſpérance s’introduiſait en ſon cœur, ainſi que dans celui de de Bliville qui, ſe repoſant ſur la tendreſſe que ſon pere avait pour lui, & ſur le mérite de Mademoiſelle de Bricour, ſe flattait que dans peu ſon bonheur ſerait ſolidement établi. Le Marquis reſta encore près d’un mois, chez le Comte