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Page:Motte - Celide - vol 1.djvu/140

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lui-même, il ſe précipita dans ſa chaiſe, & quitta le Château de Bricour, l’ame abſorbée de triſteſſe.

Mais, quant à Célide, auſſitôt qu’elle eut perdu le Marquis de vue, il parut un ſi grand changement ſur ſon viſage, que le Comte s’en appercevant : — ah ! ma fille, lui dit-il êtes affligée, je le vois, du départ de de Bliville ; & la compagnie de votre pere, ne ſuffit plus comme autrefois à votre cœur. — Ces paroles firent fondre Célide en larmes. — Ah ! mon pere, s’écria-t-elle ! quel cruel reproche ! Quoi ! Vous croyez, que votre préſence m’en laiſſe encore une autre à deſirer ! non, mon pere,