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Page:Motte - Celide - vol 1.djvu/148

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amour, s’écria-t-il ! en regardant le ciel triſtement ; aurais-je cru que dans cette retraite tu aurais exercé ton pouvoir. Chere Comteſſe ! continua-t-il ! jette tes regards ſur ton infortunée fille ; vois la malheureuſe paſſion, dont ſon ame eſt atteinte ; & du céleſte ſéjour de la gloire que tu habites, daigne éteindre dans ſon cœur le feu ardent qui le conſume. — Ces paroles du Comte, firent diſparaître la joie qui était dans les yeux de Célide ; ils furent à l’inſtant couverts de larmes : les roſes de ſon teint s’éclipſerent, & n’y laiſſerent plus que la blancheur des lys : elle embraſſa les genoux de ſon pere : -