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Page:Motte - Celide - vol 1.djvu/150

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il y a long-temps ; c’eſt toi qui m’aide à ſupporter la lumiere ; tu ſais toute ma conſolation ton image, me retrace celle d’une épouſe adorée. Ah ! Célide, ſi je m’afflige, ce n’eſt que pour, toi ; je vois que l’amour t’empêchera d’être heureuſe : & je ne puis le voir ſans un viſ chagrin ; toi, qui, s’il était en mon pouvoir, jouirais d’un bonheur inaltérable : je n’ai jamais deſiré les richeſſes, ma chere fille ; mais depuis que je connais tes ſentimens pour de Bliville, l’impoſſibilité où je me trouve, de pouvoir les ſatisfaire, ſans poſſéder des biens, que juſquà préſent j’avais toujours mépriſés, me les ont ſait ſouhaiter avec