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Page:Motte - Celide - vol 1.djvu/162

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tainement achever de me déſeſpérér ! — Après avoir lû. — Vous me confirmez, reprit il le conſentement que vous m’avez donné ; mais vous me conſeillez de n’en pas faire uſage. Ah ! ſi je ſuis haï de Célide, je ne m’en ſervirai point : mon cœur veut avoir le ſien avant de la poſſéder ; & ſi je ne puis l’acquérir, je l’aimerai en ſecret, & mon pere l’ignorera éternellement. Mon malheur ſera grand, il eſt vrai ; mais il ne ſera pas long : car mes douleurs ſeront bientôt finir une vie, qui, je le vois, ſera toujours infortunée. — Mais, Monſieur, dit la forêt, qui lui parlait avec aſſez de liberté, à cauſe de la confiance