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Page:Motte - Celide - vol 1.djvu/166

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tribuer à ſa modeſtie, & penſer auſſi qu’en écrivant ſous les yeux de ſon pere, elle a pu y déguiſer ſes ſentimens. Ah ! la forêt, tu fais renaître dans mon ame un eſpoir éteint ! Mais j’ai encore plus de quatre mois à reſter ici ; pendant ce tems, peut-être, hélas ! peut-être un mortel heureux occupera dans le cœur de ce que j’adore une place que je ne puis, (malgré tes diſcours) me flatter de remplir. —

Comme la forêt allait lui répondre pour ranimer de plus en plus ſon eſpérance ; le Chevalier de Séminille entra. (C’eſt celui dont le Marquis s’était ſervi, pour faire ignorer à ſon pere ſon accident, ainſi qu’on