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Page:Motte - Celide - vol 1.djvu/178

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ample & pompeuſe énumération de toutes leurs connoiſſances, (qui étaient ſemblables à eux,) qu’il y avait au Château de Bricour, un Comte avec ſa fille, qui fuyait tous ſes voiſins, & qui ne daignait pas ſeulement les regarder. Ce n’eſt pas que le Comte, n’eût toujours été fort civil envers eux ; mais, comme il ne les avait pas choiſis pour ſa ſociété ; (ce qu’ils ne pouvaient lui pardonner,) ils en firent un portrait très-déſavantageux à Monſieur de Blémigni, qui n’ayant pas une grande opinion de ceux qui lui parlaient, réſolut, pour s’éclaircir de la vérité, de faire une viſite au Comte avec ſa ſœur :