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Page:Motte - Celide - vol 1.djvu/184

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traire du ſouvenir de de Bliville, qui l’occupait preſque toujours ; quoiqu’elle entreprit de le bannir de ſon cœur : elle reliſait ſouvent ſes lettres, car il lui avait toujours écrit ; mais elle ne lui avait répondu que la premiere fois, ainſi qu’on l’a vu. Le Marquis en était déſeſpéré ; enfin le cruel tems, qu’il devait paſſer loin d’elle, étant expiré, il était dans une ſatiſfaction inexprimable : avant de partir, il lui écrivit cette lettre.

MADEMOISELLE,

Voici enfin le moment arrivé où je dois partir d’ici. Grand Dieu ! Que n’ai-je pas ſouffert, pendant le cruel