Page:Motte - Celide - vol 1.djvu/192

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tilement, l’inſtant de vous le dire : juſqu’à préſent, j’ai ignoré & ignore encore, ſi je doit craindre, ou eſpérer ; c’eſt à vous, Mademoiſelle, ajouta-t-il, en ſe jettant à ſes pieds, de décider de ma vie, ou de ma mort : car je ne vous déguiſe pas, que ſi l’arrêt, que je vous ſupplie de prononcer, ne m’eſt pas favorable, je finirai bientôt, des jours qui me ſesont inſupportables, ſi vous me défendez d’eſpérer, que ma reſpectueuſe paſſion, puiſſe vous engager à me permettre, de m’adreſſer à monſieur le Comte, pour obtenir de lui l’honneur de ſon alliance. —

Célide interdite, étonnée, ne