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Page:Motte - Celide - vol 1.djvu/195

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d’un air pénétré de douleur ; croirai-je que c’eſt le ſeul motif, que vous alléguez, qui vous porte à refuſer la main d’un homme qui a pour vous l’amour le plus reſpectueux & le plus rendre ? & ne dois-je pas plutôt penſer, que le malheur de vous être odieux en eſt la véritable cauſe ! Comme il achevait ces mots, le Comte de Bricour entra, & rompit cette converſation, au grand contentement de Célide, & au grand regret de Monſieur de Blémigni, qui étant tout déconcerté, ſortit, pour empêcher le Comte de remarquer ſon trouble : mais, cependant il ne lui échappa pas, ſur-tout, lorſqu’en regardant