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Page:Motte - Celide - vol 1.djvu/32

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vais leur tracer, autant qu’il me ſera poſſible ce touchant tableau.

À la mort de la Comteſſe, le Comte & Célide s’évanouirent, & ne revirent le jour, que pour vouloir attenter à leur vie ; on ſut obligé d’éloigner d’eux, tous les inſtrumens meurtriers, qui pouvaient ſervir à leur perte. Ils ſurent près de quinze jours dans ce funeſte état ; la douleur leur ſervant preſque ſeule d’alimens : lorſqu’en revenant à eux, les yeux du pere & de la fille ſe rencontrerent, ils fondirent tous deux en larmes : Ah ! ma fille ! ah ! Mon pere ! furent les premieres paroles, qu’ils eurent la