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Page:Motte - Celide - vol 1.djvu/38

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lorſqu’un jour le Comte étant allé faire une tournée autour de ſon château, entra dans un bois, qui en était un peu éloigné, & s’y enfonça en rêvant à ſon aimable femme, qui occupait encore vivement ſon cœur : l’obſcurité de la nuit qui commençait à paraître, n’étant que plus propre à ſes ſombres penſées, ne lui fit point diſcontinuer ſa promenade ; il s’avance toujours arrivé au milieu du bois, il entend du bruit, auſſitôt il leve les yeux, & voit venir à lui trois hommes : deux s’avancent pour le ſaiſir, & le troiſieme s’approche le piſtolet à la main : à cet aſpect, le Comte rappellant tout ſon courage,