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Page:Motte - Celide - vol 1.djvu/54

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ſance : mais l’événement qui ſuit, les lui fit connaître pour ce qu’ils étaient véritablement. Le Marquis, dont les bleſſures pendant douze jours, avaient été de mieux en mieux, empirerent ſi conſidérablement, la nuit du treiziéme, que l’on craignit tout pour ſa vie. Le Comte, le lendemain de cete funeſte nuit, entrant dans la chambre de Célide : ah ! ma fille, lui dit-il : le Marquis eſt bien mal, & l’on ne me répond plus de ſes jours : que je ſuis malheureux ! continua-t-il d’un ton pénétré ! je vois le plus généreux de tous les hommes, expoſé à perdre la vie, pour avoir conſervé la mienne. Célide à