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Page:Motte - Celide - vol 1.djvu/87

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le charme de poſſéder le cœur d’un objet que j’adore. Ah ! Célide ! aimable Célide ! ai-je pû vous faire un inſtant l’injuſtice de penſer que mon pere balancerait à approuver la paſſion que j’ai pour vous. Quel délire ! car puis-je nommer autrement ; l’inſtant où cette idée a trouvé place dans mon eſprit. ? Quel égarement ! Pardonne-le-moi, ô amour ! Auteurs de mes jours ! Quand vous aurez vu Célide vous donnerez des éloges à ma flamme ; & ſon mérite vous paraîtra préférable à toutes les richeſſes de l’univers. — La Forêt n’était pas dans les mêmes ſentimens que le Marquis, dont l’amour