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Page:Motte - Celide - vol 1.djvu/89

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jours été aſſez ordinaire depuis la mort de la Comteſſe de Bricour : & qui s’était encore renouvellée par la paſſion, dont ſon cœur était atteint ; elle ſe rappellait l’effrayant tableau que la mere lui en avait ſait : — mais, diſait-elle enſuite ; croirai-je que le Marquis ſoit comme les hommes que ma mere m’a dépeints ? Non, ſans doute : je ne puis, ſans lui faire injuſtice, en avoir le plus léger ſoupçon : mais inſenſée ! reprenait-elle ; que peux-tu te promettre de ſon amour ? Un pere ambitieux & riche conſentirait-il jamais à le ſatisfaire ? Et ſais-je auſſi, ſi le Marquis m’aime véritablement ? Mais, quoi ! s’écriait-elle,