Aller au contenu

Page:Motte - Celide - vol 1.djvu/94

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

rable perte de ton adorable mere, tu empoiſonnes ſes jours, lorſqu’il déſire d’aſſurer le bonheur des tiens ! —

Le Comte l’entendant parler ainſi, s’attendrit extrêmement ; & ne pouvant ſe contenir davantage, il ſortit précipitamment de l’endroit où il était. Quel fut l’effroi & la ſurpriſe de Célide, quand elle l’apperçut ! Pâle, tremblante, elle embraſſa ſes genoux, ſans pouvoir proférer une parole : quoi ! lui dit-il ; en la relevant avec beaucoup de bonté, & en l’embraſſant : la vue d’un pere qui t’aime auſſi tendrement que moi, te réduit dans cet état ! Va, ma chere fille, ne