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Page:Mouillard - L’empire de l’air.djvu/16

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L’EMPIRE DE L’AIR.

issue, et les chercheurs sont allés tous, les uns après les autres, s’enferrer contre l’impossible.

Cependant la généralité des attentifs fut intéressée par ces immenses appareils, soi disant dirigeables : elle les accepta tellement que les questions d’argent eurent du succès. Mais quant à la question du plus lourd que l’air, il faut le reconnaître, elle y fut souverainement rebelle : on fera monter l’humanité en ballon sans trop la prier, mais quant à la faire s’embarquer sur un appareil quelconque qui ne sera pas un flotteur, il n’y faut pas penser, au moins de longtemps. Le vélocipède n’est pas sérieusement admis ; on ne peut nier qu’il n’y ait une répulsion de la masse contre lui : cet équilibre stable par son instabilité la déroute complètement. Elle comprend le ballon, mais n’admettra que difficilement l’aéroplane.