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CIGOGNE.

Son vol est tout à fait le planement aussi continu que l’état de l’atmosphère le permet ; ses ailes sont alors parfaitement rectilignes. Quand elle aborde la terre, elle prend alors la tournure arquée.

Par le temps calme, elle donne trois coups d’ailes et fait une glissade.

Dans certains cas elle a une particularité dans l’allure qui la fait reconnaitre de très loin : c’est l’habitude de s’incliner beaucoup plus que les autres oiseaux lorsqu’elle décrit des ronds pour monter. Cette inclinaison semble dépasser la position utile pour résister à la force centrifuge. Ses ailes, dans ce cas, font facilement avec l’horizon un angle de 45 degrés.

Quant aux grandes cigognes carnivores qu’on voit en pays nègre, leur masse devient telle qu’elle compense tous leurs défauts. Leur vol arrive à beaucoup ressembler à celui des meilleurs voiliers. Sauf les pattes et le cou, c’est à les confondre de loin avec les vautours.