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Page:Mouillard - L’empire de l’air.djvu/254

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TROISIÈME ESSAI

Influencé par la déconvenue du deuxième essai, je combinai l’aéroplane suivant :

Deux ailes parfaitement réussies comme légèreté.

Elles étaient construites en hampe de fleur de grand agave ; bois très léger, fibreux et résistant. Il n’y a pas en Europe des matériaux de cette qualité : je ne connais que le nambag du haut Nil qui soit plus léger. — La densité du premier est environ quatre fois celle de la moelle du sureau, et celle du second deux fois seulement.

Voici les détails de l’appareil (fig. 28) : AE, humérus, radius et cubitus, figurés par deux planches évidées et renforcées, sur lesquelles venaient se fixer c, c, c, c… les hampes d’agave ayant une bonne courbure, amincies, remplissant parfaitement l’emploi.

Les deux ailes étaient reliées entre elles en BB par deux charnières, malheureusement trop élémentaires. Je me plaçais dans l’espace C, suspendu par des courroies fixées en D. Deux courroies me passaient sur les épaules et deux autres entre les jambes.

Aux points EE venaient se fixer deux barres de bois qui s’attachaient à mes pieds et servaient à actionner les ailes.

Étant debout, muni de cet appareil, j’avais la char-