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Page:Mouillard - L’empire de l’air.djvu/257

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L’EMPIRE DE L’AIR.

L’espace destiné à recevoir le corps est toujours vaste, de manière à pouvoir permettre, sous l’action des bras, les déplacements du centre de gravité.

Après mûre réflexion je suis arrivé à trouver ce moyen de direction insuffisant, surtout pour les changements brusques de direction verticale. J’ai cru obligatoire de lui joindre la flexion des ailes, pour



pouvoir manœuvrer sérieusement, et n’être pas à chaque instant en perdition et obligé de mettre l’appareil en V.

Le point difficile, l’écueil est la charnière. — J’en ai trouvé plusieurs très bonnes, mais trop compliquées.

Tout bien réfléchi, une charnière simple peut suffire, à la condition d’y joindre l’appendice A qui fait levier et la fixe (voir fig. 30).

Cette planchette fait l’office de main, les rémiges y sont fixées. Je les fais cette fois en gros joncs de 3 centim. de diamètre et longs de 2 mètres : on en colle deux ensemble et on les taille dans la forme désirable.