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Page:Mouillard - L’empire de l’air.djvu/275

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L’EMPIRE DE L’AIR.

des vitesses plus grandes, et une bien plus grande ponctualité dans la marche qu’avec l’appareil voilier ; mais, ce qui lui manquera toujours, c’est la séduction du planement, de cette manœuvre qui procure le mouvement sans dépense de force et sans secousse.

Dans l’aéroplane rameur, qui sera certainement très employé un jour pour franchir tousles temps de petites distances, il y aura toujours le jeu du moteur qui viendra par son cliquetis troubler les rêveries de l’ascension ; et surtout la crainte du dérangement de la machine ou du manque de provisions qui mettraient les voyageurs sinon, en péril, au moins dans un grand embarras.

C’est bien le même problème, c’est vrai, que ces deux aéroplanes ; je ne dis mêmepas ne pas construire le type rameur le premier, quand je pourrai construire ; mais j’avoue sans honte que je ne le ferai que dans l’espoir de construire le second après.

Il se présente ici une série de considérations à établir : d’abord, sur la meilleure forme à donner au dessous métallique de l’appareil pour pouvoir réunir les qualités de pénétration dans l’air et de glissement sur l’eau ; considérations très intéressantes sans doute pour mettre cette idée en pratique, mais qui, à cause de leur étendue, ne sont pas à leur place ici.

Le direction rectiligne automatique pourra être obtenue au moyen d’une boussole puissante qui donnerait des contacts utiles comme direction, actionnée par une machine dynamo-électrique. — Si la boussole est insuffisante, on pourrait se servir d’un gyroscope.