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Page:Mouillard - L’empire de l’air.djvu/281

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CONSIDÉRATIONS GÉNÉRALES

L’homme transporté subitement du sol qui est son habitat dans les grands courants d’air de l’atmosphère ne pourra y vivre qu’en prenant beaucoup de précautions. Il aura à lutter contre les vents violents, le froid subit d’une intensité destructive, contre le soleil qui sera souvent d’une ardeur dangereuse ; contre enfin tous les éléments dont l’action néfaste sur l’organisme sera exagérée par la grande vitesse de translation avec laquelle il circulera dans le milieu aérien.

Pour pouvoir résister à toutes ces causes de destruction, pour n’être pas fourbu au premier voyage, pour ne gagner ni insolation, ni phthisie galopante, ni congélation, il faut être vêtu d’une manière particulière. — L’isolement, comme déperdition de chaleur, doit être aussi exact que possible. La laine, ou plutôt le poil de lapin, qui est si chaud et si léger, semble tout indiqué. — Ce costume doit pouvoir s’ouvrir et se fermer très facilement.

Pour préserver la poitrine, la respiration et les yeux, un coupe-vent est indispensable. On peut le faire ainsi : un voile de coton, auquel est fixée une plaque de mica pour pouvoir se conduire.

Les coups de soleil seront évités au moyen de l’appareil suivant : en partant de ce principe, qui semble