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Page:Mouillard - L’empire de l’air.djvu/41

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DE LA QUEUE

La queue est un appareil destiné à soutenir, à diriger et à tenir en équilibre l’oiseau.

Elle est formée par une série de vertèbres, de nombre variable, munies de muscles pour les mouvoir, et garnies de plumes.

La queue chez les oiseaux est très utile, mais non indispensable. Un oiseau privé de sa queue vole, de son vol à lui, au bout de quelques jours, sans beaucoup de différence ni de difficulté.

Dans plusieurs espèces elle est un pur ornement, plus gênant qu’utile, comme chez le paon, le ménure-lyre, le couroucou pavonin, la veuve, le pailleen-queue, les perroquets, etc. Privez-les de cet appendice, ils n’en voleront pas beaucoup plus mal ; au reste la nature les soumet périodiquement à cette épreuve.

Beaucoup d’oiseaux très fins voiliers ont des queues rudimentaires : les hérons, les albatros, les canards, sarcelles, pélicans, goëlands, etc.

Dans d’autres cas elle grandit ou diminue sans cause apparente, comme chez la tourterelle sauvage et la tourterelle d’Égypte, la pie et le geai, le gypaète et l’aigle bateleur.

La grandeur de la queue est toujours un signe de