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Page:Mouillard - L’empire de l’air.djvu/88

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LERS TROIS SUPPORTS.

c’est la vitesse à outrance ; quelque chose comme le vélocipède qui ne peut rester debout qu’étant en mouvement.

Les vautours, au contraire, ont les ailes ouvertes à angle renversé. Les ailes et la queue forment alors trois points sur lesquels s’équilibre la station.

La disposition de ces trois points mobiles produit le mouvement ou l’arrêt.

C’est donc sur les dispositions variables de ces trois points qu’est basé le vol des oiseaux équilibristes qu’on nomme voiliers. L’angle formé par ces trois points comprend tous les types du vol plané et fournit à toutes les manœuvres, depuis la stabilité exacte jusqu’à la chute, de la vitesse à l’immobilité, de l’en avant au recul ; car au point de vue théorique il est possible d’envisager le vol en arrière.