la terre, toutes les paissances célestes se sont écriées : Dispensateur de la vie, gloire vous soit rendue ! »
« Un ange apparut aux femmes qui portaient les parfums et se tenaient près du sépulcre, en leur disant : les parfums conviennent aux morts ; mais le Christ est étranger à la corruption. »
Autour de la tombe divine commence un chant entremêlé de psaumes et d’actions de louanges tirées du Nouveau Testament ; d’abord les deux chœurs les chantent ensemble, puis un lecteur ou chantre répond par un verset de louanges à chaque verset du psaume ; c’est ainsi que se déroule alternativement la 17-e section du psautier (le psaume 118) qui, comme un riche tissu, a été posé par l’ancêtre David sur le lit de repos de son divin Fils.
« Heureux les hommes irréprochables dans leurs voies, qui suivent la loi du Seigneur ! »
« Ô Christ, qui êtes la vie, vous avez été mis dans le tombeau, et les légions d’anges ont été saisies d’épouvante, en voyant votre longanimité. »
Et de nouveau le prophète-roi : « Heureux ceux qui étudient ses commandements, et le recherchent de tout leur cœur ! »
Quelquefois ces cantiques de diverses époques, dissemblables entre eux par la diversité des sujets, coulent l’un à côté de l’autre, quelquefois aussi ils se fondent admirablement ensemble, et l’Église, à la distance de plusieurs siècles, semble répondre à l’incertitude du prophète :