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LETTRE CINQUIÈME.


Notre correspondance a été interrompue pendant quelque temps : j’ai quitté la campagne où j’ai passé l’été dans une douce solitude : me voici maintenant au sein de la capitale ; cependant, puisque vous me pressez de continuer les explications commencées sur notre saint office, je ne veux plus tarder davantage. Nous avons terminé l’interprétation des cérémonies de la sainte messe ; il me reste à traiter brièvement des autres offices de l’Église.

À l’exemple des puissances célestes, qui célèbrent le Créateur par des cantiques perpétuels, et pour se conformer au précepte de l’Apôtre, qui recommande d’employer son temps à méditer les psaumes et à chanter des hymnes et des cantiques spirituels, les saints Pères des premiers siècles de l’Église ont réglé que sept différents moments de la journée seraient consacrés à la prière, du moins par ceux qui se vouent exclusivement au service de Dieu. De nos jours, ce même ordre de prières est encore observé soit que chaque office soit célébré séparément, soit en joi-