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Page:Mourey - D.-G. Rossetti et les Préraphaélites anglais, Laurens.djvu/126

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LES PRÉRAPHAÉLITES ANGLAIS.

iiM’iit généreuse et féconde, qui durant la seconde moili » ’ du xix’siècle est visible dans toute la production artistique do l’Anj^leterre. confirme parlout son caraclère de rénovation, pour ne pas dire de nouveauté, et de traditionalisme, de modernisme et d’archaïsme.

Parmi les peintres qui avec plus ou moins de docilité ont accepté les principes généraux de l’esthétique préraphaélite et s’en sont faits dans leurs œuvres les propagateurs, je ne ferai que citer : James Collinson, Walter Howell Deverell, Frédéric Sandys, Arthur Hughes, George Wilson, Sir Noél Paton, Siméon Solomon, Charles Collins, W. S. Burton, Robert Martineau, John Brett., G. D. Leslie, William Bell Scott, Fairfax Murray, Archie Mac Gregor, W. Graham Robertson, Henry Hyland, T. G. Gotch, Cayley Robinson, Walter Crâne, Gerald Moira, R. Anning Bell, Byam Shaw, etc., etc. Et en vérité, quel est l’artiste anglais qui, de près ou de loin, n’a cédé aux séductions, n’a subi l’emprise de ces doctrines artistiques si bieti appropriées aux fa( ; ons anglo-saxonnes de penser, de rêver, de vivre.

Enfin, n’est-ce pas aux préraphaélites que l’Angleterre doit la renaissance de ses arts industriels ?

En janvier 1861, Rossetti écrivait à William Allingham : « Chacun de nous — (ce qui veut dire Madox Brown, Burne-Jones, Tarchitecte Philip W^ebb et William Morris) — chacun de nous est en train de produire, à ses frais, un objet ou deux d’art mobilier. Oh ! rassurez-vous, nous n’avons nullement l’intention de faire concurrence à la coûteuse camelote qui a tant de succès, mais simplement