Page:Mourguet - Théatre lyonnais de Guignol, tome 1.djvu/177

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GUIGNOL.

J’aimerais assez être votre second… parce que je sais qu’après un duel y a toujours un morceau à fricoter pour les seconds.

BERTRAND.

Vous voulez rire ; mais vous devez comprendre que dans ma position je ne peux pas aller me battre.

GUIGNOL.

Quand on a de z’escalins[1] comme vous, c’est dur d’exposer sa peau.

BERTRAND.

Je suis père de famille, j’ai une fille charmante qui fait mon bonheur, & si le destin voulait que je fusse tué, elle en mourrait de chagrin.

GUIGNOL.

C’est vrai, votre demoiselle est charmante… elle a de z’ieux qui louchent…

BERTRAND.

Elle est fort belle.

  1. Des escalins ; de l’argent.