Page:Mourguet - Théatre lyonnais de Guignol, tome 1.djvu/209

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ANDRÉ, de même.

Sapristi ! qu’il est chétif, ton coco ! Il n’a que la peau. (Ils rentrent en scène.)

GUIGNOL, froidement.

Il est comme ça. (À part.) Te débines ma marchandise, te la paieras plus cher que te ne crois.

ANDRÉ.

Voyons, ne nous fâchons pas. Combien que t’en veux de ce maigrelet ?

GUIGNOL.

J’en veux trois louis.

ANDRÉ.

Tu t’amuses ; c’est pas un prix, ça. J’en donne un louis & demi.

GUIGNOL.

Trois louis tout ronds.

ANDRÉ.

T’es donc tout d’un mot ?

GUIGNOL.

Tout d’un mot, mon pauvre vieux.