Page:Mourguet - Théatre lyonnais de Guignol, tome 1.djvu/222

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moi mes arrhes. (Même jeu.) Ah ! c’est ainsi ! je vais porter ma plainte à Monsieur le Bailli, petit fripon !

GUIGNOL.

Deux d’entortillés !… Oh ! v’là la maman.


Scène X.

GUIGNOL, Mme BONNESAUCE.
Mme BONNESAUCE.

Mon cher Monsieur Guignol, je viens chercher le petit animal ; est-il prêt ? (Même jeu de Guignol.) Hein ! plaît-il ? vous sifflez ! vous avez perdu un chien ?… ça me contrarie pour vous… Mais donnez-moi vite mon veau, je suis très-pressée. (Même jeu de Guignol.) Que signifie cette mauvaise plaisanterie ? Donnez-moi mon veau ou rendez-moi mon argent. (Même jeu.) Mais c’est une abomination, c’est un vol ! Je vais trouver Monsieur le Bailli, & il me rendra justice, petit scélérat !

GUIGNOL.

Et de trois ! C’est pas sans peine ; je peux plus siffler… Aïe ! aïe ! qu’est-ce qui vient de ce côté ? Ils reviennent tous avec le Bailli… Un petit m’ment ! (Il sort.)