Page:Mourguet - Théatre lyonnais de Guignol, tome 1.djvu/52

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Guignol.

Ce sera une histoire comme celle de la pie voleuse. Je crois que c’est votre chatte qui a apporté tout ça dans ma paillasse. L’autre jour, elle y a bien apporté quatre petits chats.

Cassandre.

Votre excuse est trop grossière… Monsieur Guignol, j’ai pu supporter votre bêtise et votre maladresse ; mais je ne garde pas les voleurs dans ma maison… les voleurs, je les chasse… Sortez de chez moi sur-le-champ.

Guignol, pleurant.

Mais, Monsieur…

Cassandre.

Je ne me laisse pas toucher par vos larmes ; elles sont feintes… Allez vous faire pendre ailleurs.

Guignol.

Eh ben, non ; comme je suis-t-innocent, je ne m’en irai pas, na !… C’est trop bête aussi !

Cassandre.

Ah ! vous le prenez sur ce ton ; vous m’injuriez !… Je vais avertir M. le Bailli & la maréchaussée, & nous verrons si vous resterez dans ma maison malgré moi, malheureux ! (Il sort.)

Guignol, seul.

Ah ! mon Dieu ! il le fera comme il le dit !… Que de-