Page:Mourguet - Théatre lyonnais de Guignol, tome 1.djvu/89

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GUIGNOL.

Vous croyez ?… Non, vrai, si je suis mort, il vaut mieux le dire.

OCTAVE.

Relève-toi donc : il n’y a de vrai dans tout cela que ta gourmandise.

GUIGNOL, se relevant.

Ah ! j’ai eu une fière favette, tout de même.

OCTAVE.

Mademoiselle, puisque j’ai gagné ma gageure, ne me direz-vous pas la nouvelle que vous m’apportiez ce matin ?

ÉMILIE.

Il le faut bien, Monsieur ; je venais vous annoncer que mon père consent à notre mariage.

OCTAVE.

Quel bonheur ! mon père !

CASSANDRE.

Je suis très-heureux de cette union. Ma bru, embrassez-moi… (Il l’embrasse.) Et ce drôle ?

OCTAVE.

Mon père, il faut lui pardonner, puisque sa sottise vient d’être l’occasion d’une telle joie pour votre fils.

CASSANDRE.

Eh bien ! je vous le donne. Il entrera à votre service le jour de votre mariage.