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Page:Mourguet - Théatre lyonnais de Guignol, tome 2.djvu/175

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LE SERGENT.

Guignol, pas de propos incohérents.

GUIGNOL.

Fâchez pas, sergent… vous croyez ben m’avoir engagé… Hé ben, j’ai pas signé de mon nom, & c’est un papier que te peux mettre aux équevilles… À présent, si vous dites quéque chose, sergent, je vas tout raconter à votre capitaine… & gare la salle de police… & ce qui s’ensuit, je-ne-suis-pas-éloigné-de-le-croire.

LE SERGENT.

Ah ! Guignol, pas de bêtises ! sois bon enfant.

GUIGNOL.

Je suis bon enfant… mais à présent, sergent, y faut passer de mon côté, & me donner un coup de main contre le père Gnafron pour mon mariage.

LE SERGENT.

Allons, allons, tu m’intéresses beaucoup. Tope là ; je suis avec toi… que faut-il faire ?

GUIGNOL.

Vous allez voir… Justement, v’là Gnafron… Peloton, alignement, pas accéléré, halte !