Page:Mourguet - Théatre lyonnais de Guignol, tome 2.djvu/178

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GNAFRON, bas au sergent.

Vous ne le faites donc pas partir, cousin ?

LE SERGENT, de même.

Que voulez-vous, il a obtenu un congé… par des protections.

GUIGNOL, qui est allé chercher des sabres, en présente un à Gnafron.

Père Gnafron, v’là des lardoires ; faut s’embrocher.

GNAFRON, ému.

Farceur, tu… tu… veux rire.

GUIGNOL.

Pas du tout… Faites voir votre talent au briquet, papa. Moi, j’ai pris une première leçon tout à l’heure ; c’est une bonne occasion pour répéter.

LE SERGENT.

Allons, Messieurs, en garde ! saluez-vous.

GNAFRON.

Un m’ment, un m’ment ! Je ne suis pas un Bédouin, peste !… Qu’est-ce que je voulais, moi ? Savoir si Guignol était un brave… Hé bien ! je le sais à présent… Guignol, la main de ma fille est à toi.