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MADELON.

Oh ! quel bonheur ! quel bonheur !

GNAFRON, bas à Guignol.

Mais, enfin, dans quel régiment t’es-tu donc engagé ?

GUIGNOL, de même.

Dans le régiment où vous avez gagné vos galons.

GNAFRON, à part.

Il m’a fait aller… mais c’est égal, c’est le gendre qu’il me fallait… (Avec un soupir.) Cadet n’avait pour lui que son commerce.

GUIGNOL.

Commençons la noce tout de suite… Sergent, vous en êtes… c’est à vous de commander la manœuvre.

LE SERGENT.

Volontiers… Peloton, alignement, par file à gauche, en avant, marche !

Ils s’en vont tous en chantant.
fin de l’enrôlement[1].

  1. Il n’y a que des analogies éloignées entre notre pièce & l’Enrôlement supposé, comédie de Guillemain, jouée au théâtre des Variétés amusantes en 1781, & remise au théâtre de la Cité Variétés en 1797.