Page:Mourguet - Théatre lyonnais de Guignol, tome 1.djvu/179

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

GUIGNOL.

Alors, c’est par devant ?

BERTRAND.

Vous m’interrompez toujours. Laissez-moi donc vous expliquer mon affaire.

GUIGNOL.

Allons, continuez. (À part.) Je suis sûr qu’il ne finira pas avant dîner.

BERTRAND.

L’autre jour…

GUIGNOL.

Qu’il faisait nuit.

BERTRAND.

Bavard sempiternel, laissez-moi donc parler.

GUIGNOL.

Allons, je clos mon bec.

BERTRAND.

L’autre jour… j’étais sur un des bancs de la place Impériale… Vous savez que j’y vais de temps en temps prendre le frais… je cause avec des amis… Il y en a qui lisent le journal, qui me racontent ce qu’il y a de nouveau… c’est fort agréable, l’été…