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Ton moulin, ton moulin va trop fort. »

Et l’histoire des trois canards :

« Trois canards,
Déployant leurs ailes,
Disaient à leurs canes fidèles,
Coin, coin, coin :
Quand donc finiront
Nos tourments ?
Coin, coin, coin. »

Les trois dernières imitations du cri des canards étaient scandées avec des intonations lamentables et provoquaient, à chaque fois, des éclats de fou rire.

En arrivant au village, quelqu’un suggéra l’idée de terminer la soirée par des danses et madame Ducondu offrit de mettre son salon à la disposition de la jeunesse, ce qui lui attira des félicitations et des remerciements unanimes.

Louis Duverger fut un de ceux qui demeurèrent et il prit part aux danses avec Marcelle Doré, qu’il reconduisit ensuite chez elle.