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(en 1862). Cette charge, en se renouvelant ainsi, me fit perdre peu à peu une partie de la timidité, dont la conviction de ma médiocrité à tous égards m’avait fait contracter l’habitude, et dont j’avais souffert pendant ma prime jeunesse.

Je n’entrerai pas ici dans le détail de mes travaux présidentiels, vu que cela m’entraînerait trop loin. On pourra s’en convaincre par une énumération pour laquelle je me bornerai aux quelques indications ci-après :

1o La création d’un Bulletin trimestriel, qui a cessé d’être périodique, et dont j’eus pendant un certain temps, conformément à un vœu des congrès auxquels j’avais participé, l’ambition de faire une véritable « Revue de bienfaisance ».

2o Je rappellerai encore la présidence temporaire qui m’échut de la Société suisse (et non plus seulement genevoise) d’Utilité publique, puis :

3o La fondation d’une Société helvétique de statistique, qui prospère toujours et que