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dont disposait la civilisation moderne pour améliorer son sort, me semblait des plus attrayantes et des plus conformes aux vues de la Providence.

Il me parut qu’il serait bon, par exemple, qu’un recueil périodique renseignât et éclairât sur toutes les tentatives par lesquelles des groupes multiples s’efforceraient de dissiper à l’envi les ténèbres de l’Afrique. Aussi me mis-je promptement en état de réaliser cette idée. À peine de retour, j’engageai à mon service deux rédacteurs compétents, MM.  Charles Faure et William Rosier, avec lesquels, durant quinze ans, je publiai des livraisons mensuelles ornées de cartes, sous le titre de l’Afrique explorée et civilisée. Ce travail ne prit fin que lorsque l’état maladif de mon principal collaborateur m’en fit une nécessité, après avoir embrassé une période pendant laquelle les découvertes furent plus nombreuses et aussi importantes que jamais.

D’autre part dès que Stanley eut découvert le cours du Congo en descendant ce