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j’étais connu de plusieurs de ces derniers qui voulurent bien appuyer l’amicale démarche de M. Aucoc en ma faveur. Une circonstance fortuite leur vint d’ailleurs en aide. Depuis longtemps la section dont il s’agissait se sentait gênée de ne pouvoir disposer que de six fauteuils pour ses associés, et pendant que ma candidature était en suspens, elle obtint que ce chiffre fût porté à huit par le gouvernement.

De mon côté je fus bien inspiré de chercher à m’acquitter, vers le même temps, de ma dette de reconnaissance envers l’Institut, en lui exposant, dans une série de mémoires composés à son intention, les divers progrès scientifiques auxquels je m’étais efforcé de contribuer. Je ne saurais oublier le bon accueil qu’il leur fit, surtout à celui que j’avais intitulé « Des causes du succès de la Croix-Rouge ». Sa lecture en effet me valut une véritable ovation, par où j’entends des félicitations exceptionnelles du Président et celles de plusieurs membres, qui vinrent me serrer la main en me compli-