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Page:Mugnier - Les Savoyards en Angleterre au XIIIe siècle et Pierre d’Aigueblanche évêque d’Héreford.djvu/10

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quelques erreurs de dates ; elles sont dues à la différence des styles et computs employés alors dans les chancelleries. En Savoie et en Suisse, l’on usait presque exclusivement du style de la Nativité, tandis que la curie romaine variait souvent et ne s’est servie du style de l’Annonciation, d’une manière fixe, que vers le milieu du pontificat d’Innocent IV. Nous avons cherché à être exact ; nous espérons l’avoir été.

La seconde partie de cette étude a pour objet la fondation par Pierre d’Aigueblanche de la Collégiale de Sainte-Catherine d’Aiguebelle et le récit rapide des d vicissitudes de cet établissement religieux. Pour cette partie, nous avons consulté divers écrivains nationaux, mais souvent nous avons dû rectifier ce qu’ils ont dit, et la plupart de nos renseignements, y compris les Statuts de fondation et le testament du prélat, sont inédits et ont été recueillis par nous dans les archives de l’ancien Sénat de Savoie.

Les sceaux de Pierre d’Aigueblanche et le dessin de l’église de la Collégiale et de la ville d’Aiguebelle, qui accompagnent notre travail, sont aussi des documents précieux. Ce dernier est tiré d’un plan de 1598 représentant, d’après une gravure du temps, l’attaque par l’armée du duc Charles-Emmanuel Ier du fort de Charbonnières, le berceau de sa race, occupé par les troupes de Lesdiguières.