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Page:Mugnier - Les Savoyards en Angleterre au XIIIe siècle et Pierre d’Aigueblanche évêque d’Héreford.djvu/209

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Il y avait aussi, en 1254, un Maurice de Rochefort qui accompagna alors le prince Édouard en Espagne (R. G., n°s 309, 311, 1159, 2808, 1254, 2965, 3024, 3601, 3744, 2436, 3415).

Amalric, soit Eimeric de Rochefort, fait partie, en 1244 et en 1248, à Romans et à Valence, de rentourage de Philippe de Savoie (J. Chevalier, loc. cit.j, p. 56 et 76).

Hugues de Rochefort, sous-diacre du pape, chanoine de Lyon, âgé de moins de vingt ans, en 1246 (Registres d’Innocent IV, n° 2174).

RossiLLON ou RoussiLLON. La famille de Rossillon tire son nom du lieu de Rossillon, dans la gorge entre le Bugey et la Bresse, là où le comte de Savoie, Thomas Ier,aurait, dit-on, épousé Béatrix de Genève, après l'avoir enlevée à son père qui la conduisait à Paris.

Il y avait une autre famille prenant son nom du bourg de Roussillon, en Dauphiné, au midi de Vienne. C’était, probablement, une branche de la même souche ; aussi l’histoire de leurs divers membres est-elle un peu mélangée.

Guy de Rossillon, clerc, est au service du roi d’Angleterre en 1242. Il est parfois appelé son parent, consanguineus. Henri III lui accorde une pension de 200 marcs qu’il promet d’élever bientôt à 400. C’est pourquoi il lui donne la garde de la fille du feu comte de Lincoln, Jean de Lacy,