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Le 26 juin, il fut un des commissaires chargés d’aller proposer un armistice à Wellington, et seul il demanda le rappel de Louis XVIII. Le 23 janvier 1821, le comte Andréossy fut nommé directeur général des subsistances militaires et député de Castelnaudary en 1827.

En 1823, il fut élu académicien libre de l’Académie des Sciences.

Il est mort le 10 septembre 1828 à Montauban, d’une fièvre cérébrale. Son nom a été inscrit sur le monument de l’Étoile.

ANOUL (PIERRE), général

aide-de-camp du roi des Belges, gouverneur militaire de Bruxelles, commandant en chef de la gendarmerie nationale, officier de l’ordre de Léopold et de la Légion d’honneur, chevalier de l’ordre militaire de Guillaume, etc.

Pierre Anoul, né à Bruxelles en 1794, après avoir terminé ses premières études, entra volontairement à l’école militaire de cavalerie, à Saint-Germain-en-Laye. Nommé sous - lieutenant au 14e régiment de cuirassiers, il prit part aux campagnes de l’époque, dans le cours desquelles il reçut trois blessures et eut un cheval tué sous lui, en combattant à l’arrière-garde, à la désastreuse bataille de Leipzig. C’était un des braves officiers de l’Empire.

Quand les événements de 1814 eurent amené la dissolution de l’armée de la Loire, il fit partie, par suite de la réorganisation de l’armée, du 12° régiment de cuirassiers, puis quitta le service de la France avec une démission honorable, le 23 novembre 1814.

Rentré dans sa patrie, il fut, peu après, grièvement blessé sur le champ de bataille de Waterloo, où il combattit dans les rangs des carabiniers belges.

En 1830, après la révolution qui amena la séparation violente de la Belgique d’avec la Hollande, il fut appelé au commandement de Bruxelles, et reçut, vers la fin de l’année suivante, le commandement d’une brigade de cuirassiers, que l’intervention française rendit inactive.

En 1842, il quitta ce commandement pour se voir appeler aux fonctions d’aide-de-camp près de son souverain, et fut investi du commandement militaire de la résidence royale.

ANTHOINE DE SAINT-JOSEPH (FRANÇOIS, baron)

né à Marseille en 1787, entré en 1804 comme volontaire dans le 1" régiment de dragons, en sortit pour passer comme élève à Fontainebleau, où il reçut le brevet de sous-lieutenant au 23e chasseurs à cheval ; aide-de-camp du maréchal Soult en 1807", il fit la campagne de Friedland, d’où il fut envoyé en mission à Saint-Pétersbourg.

De retour en France, il suivit le maréchal en Espagne et en Portugal, et fut fait prisonnier à l’Alhambra à Grenade. Echangé en 1809 par les soins du maréchal Suchet, son beau-frère, M. de Saint - Joseph se rendit en Hollande, comme capitaine dans le 8e hussards, revint en Espagne, remplit les fonctions d’aide-de-camp auprès de Suchet et fit les.campagnes de 1811,. 1812 et 1813.

Il monta un des premiers à l’assaut de Tarragone et contribua à la prise de cette place. 11 assista aux sièges d’Oropezà et de Sagonte, dont il signa la capitulation ; il se distingua à l’investisser ment de Valence et seconda le maréchal dans la nouvelle organisation de son armée.

Colonel en 1814, et sous Louis XVIII, successivement colonel du corps royal d’état-major, chef d’état-major du baron de Damas en 1820, 1821 et dans la 8" division militaire à Marseille.

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