Drouet et lui maintinrent la tranquillité dans cette ville.
M. Lanthomet fut nommé successivement colonel du 1" hussards commandé précédemment par le duc d’Orléans, officier de la Légion-d’Honneur el mare-, chai de camp. Il fut promu à ce dernier grade le 26 avril -18-41. Il est aujourd’hui à la retraite.
né à Habas (Landes) en 1762, négociant ; volontaire en 1792 ; chef de brigade à l’armée des Alpes ; adjudant-général à l’armée d’Italie et général de brigade. Mort à Alexandrie d’Égypte, à l’âge de 37 ans des suites des blessures qu’il avait reçues à la bataille d’Aboukir.
« Lors du débarquement des Anglais en Égypte, une masse de 12 à 13,000 hommes furent intrépidement attaqués par ce général qui n’en avait que 3,000. Brûlant d’ambition et ne désespérant pas d’en venir à bout à lui seul, il ne voulut attendre personne, d’abord, il renversa tout, tît un carnage immense, et succomba. S’il eût eu seulement 2 à 3,000 hommes de plus, il remplissait son projet. » {Las Cases.)
« Le général Lannusse avait le feu sacré, il s’était distingué par des actions d’éclat aux Pyrénées, en Italie, il avait l’art de communiquer ses sentiments aux deux premiers. » {Menou et Reynier.) {Napoléon à Sainte-Hélène).
né le 21 novembre 1768, à Habas (Landes), frère du précédent. Il entra comme lieutenant dans la compagnie franche dite des Républicains, organisée à Oléron le l" mai 1793. Cette compagnie ayant * été faite prisonnière de guerre, Lanusse s’évada et rentra au service comme volontaire auprès du général Lanusse son frère, le suivit en Italie et devint son aide-de-camp. Attaché depuis au 4° chasseurs à cheval, il fit la
campagne d’Égypte, fut nommé capitaine par Kléber, rentra en France après la mort de son frère, fut aide-de-camp de Murât, chef d’escadron et membre de la Légion-d’Honneur, puis colonel du 17e de ligne après la campagne d’Austerlitz ; il’commandait la 1" division du 3e corps à Iéna, se distingua à l’affaire de nuit de Czarnowo, en 1806, au passage de la Wkra, à Golymin, à Eylau. Nommé officier de la Légion-d’Honneur, blessé à Heilsberg, chevalier de la Couronne de Fer, général de brigade le 17 mai 1808, il fut autorisé à cette époque à passer au service du grand duc de Berg, suivit- ce prince à Naples, y fut nommé général, de division, grand maréchal du Palais, puis commandant de la garde royale napolitaine en 1810. Il épousa à Naples la fille du maréchal comte Pérignon. Rentré en France comme général de brigade, il fit la campagne de Russie en qualité d’adjudant-général de la Garde impériale, fut nommé commandeur le 14 mai 1813, et général dé division te 4 août suivant, commanda en second à Magdebourg pendant les dix mois de blocus, rentra en France en juin 1814, reçut la croix de Saint-Louis et fut mis en disponibilité.
Pendant les Cent-Jours, il commandait la 3e division (Metz) ; inspecteur général d’infanterie en 1816, 1818 et 1821, membre de la commission du projet de Code de justice militaire en 1822, il commandait la 6e division (Besançon) en 1823 ; mis en disponibilité le 4 ac-ût 1830 et à la retraite le 1er décembre 1833, il se retira à Versailles et y mourut le 3 mai 1847.
né le 23 mars 1773, à Rocroy (Ar-dennes).
Il était officier du génie avant la Révolution. Il fit comme aide-de-camp du général Bouchet les campagnes de 1792