LETTRE-PRÉFACE
à M. Sébastien Mulsant, avocat.
Votre étude biographique si intéressante dont j’ai entendu la lecture par vous-même sur mon vieil ami Félix Thiollier qui n’est plus, m’a reporté à l’époque où nous pouvions nous voir souvent. Loin d’être fatigué par sa rudesse, sa nature franche m’attirait à lui.
Un jour ne l’ayant pas rencontré à Paris à son pied-à-terre de la rue de Grenelle où il s’installait avec sa famille, je lui écrivis à peu près ceci : « Que faites vous là-bas dans votre Saint-Étienne, au milieu de la fumée ? Quand vous verra-t-on, ne serait-ce que pour nous disputer ? »
C’est là le sincère ami qui m’aimait comme je l’aimais… Hélas ! nous ne nous disputerons plus…
Vous avez écrit avec votre cœur la vie de mon vieil et vaillant ami. L’impression qui, à la lecture de votre touchante biographie, domine, c’est notre sympathie commune.
Merci donc, cher monsieur, et croyez, je vous prie, à mes sentiments les meilleurs et les plus distingués.